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[align=center]M3 E36 Coupé 3.2L par Tom M3.[/align]

Le modèle présenté est une M3 3,2 coupe de 1996 achetée en septembre 2003 a 142 000 kilomètres.

Kilométrage actuel au 22 juillet : 169 000 kilomètres.

Kilométrage parcouru : + 27 000 kilomètres.

Présentation intérieure :

A ma grande surprise, le design ne semble pas spécialement jurer avec les voitures actuelles. La qualité des plastiques et de la planche de bord sont étonnantes. Aucun "rossignols" n’est a déplorer.

Les sièges, superbement dessinés, contribuent fortement a la légende de la M3 E36. Le maintien est très bon et le petit coussin avant de l’assise se tire pour plus de confort en vue des trajets autoroutiers. Le cuir est encore en excellent état, mais cela est dû a l’entretien des précédents propriétaires.

A l’arrière, les sièges laissent de la place aux jambes pour des passagers adultes, l’inclinaison de la banquette et son moelleux incite même à dire que…c’est confortable !

Les vitres arrières ou encore "custodes" peuvent être entre-ouvertes par les passagers. Cette commande est généralement manuelle ou bien pour les voitures contenant le plus d’options, électrique, dont la commande se situe près du levier de vitesse.

La dotation de série se compose d’une climatisation automatique séparée, des vitres électriques et d’une radio standard.

De très nombreuses options furent proposées, dont les plus intéressantes sont la Hi-Fi Harmann/Kardon, de très haute qualité dans sa définition du son, le toit ouvrant et le rare radar de recul.

Les départs en vacances peuvent s’envisager facilement grâce au coffre de 400 litres, soit seulement 30 litres inférieurs a celui de la berline. De plus, les banquettes sont rabattables a 50/50, ce qui permet le transport d’objets encombrants. Pour les pères de famille, sachez qu’une poussette y rentre avec aisance.

Il n’y a pas non plus d’aide électronique à la conduite. Seuls l’ABS et un autobloquant peuvent aider pour les situations périlleuses.

Le module de climatisation peut subir avec les années une altération de fonctionnement. A savoir que BMW propose un échange standard de ce bloc pour 300 €uros alors qu’un simple composant a 15 cts est à changer. C’est à savoir.

Autrement, il n’y a pas de défaut chronique de l’instrumentation.

Présentation extérieure :

La M3 (coupé et berline), possède encore une ligne dans le coup. Bien qu’apparue en 1991, il n’y eut pas de cassure flagrante de style avec sa digne remplaçante, la E46.

Les gabarits et lignes générales sont restées à peu près les mêmes. On ne peut pas en dire autant entre le passage de la E30 a la E36.

Les rétroviseurs doubles branches spécifiques a la M3 contribuent a la légende stylistique de la bête. Ils furent maintes fois copies et adaptes sur nombre de véhicules…

Ces rétroviseurs sont électriques de série. La vision dans ces derniers est tout de même moins bonne qu’avec les rétroviseurs des séries classiques, a cause de la forme et petitesse de la surface vitrée.

Le pare-brise du coupé est plus incline que sur la berline.

Un kit spécifique M3 fut monte sur la série 3 pour pouvoir être stable a très haute vitesse. La encore, de nombreuses copies furent faites de ce kit et il fut même adapté par l’usine sur une petite série de 328i "Motorsport".

Les phares sont les mêmes que la série, les antibrouillards sont de série ainsi que les feux arrières doubles bandes, blanc/rouge.

L’échappement est une double sortie. La bavette ‘’M’’ arrière n’étant pas la même que la série, dans le but de laisser passer plus librement la sortie de pot.

Il y eu plusieurs choix de jantes proposés. Cependant, chaque version M possède la sienne entre le coupé, la berline et le cabriolet.

Le poids total du coupé est de 1460 kgs, la berline étant juste au dessus (poids inconnu) et le cabriolet dépasse légèrement les 1600 kgs.

La M3 E36 standard possède aussi une antenne radio intégrée et invisible, de bonne qualité.

Moteur et performance

200 cm3 de plus que la première version de la M3 3 litres. Les performances ne sont pas transcendantes mais néanmoins supérieures. Outre la cylindrée majorée et de nombreuses modifications internes sur les soupapes, allumage et d’autres (…), la pose d’un double vanos est bien l’une des principales et des plus connues !

Le bloc en lui même est solide comme un roc et conserve ses performances très longtemps. Le mien a 169 000 kms d’origine et ne présente strictement aucunes tares.

Il faut évidemment veiller à ce que l’entretien soit bien fait. En effet, la meilleure huile pour nos M est bien la 10W60 TWS, anciennement RS de chez Castrol, huile améliorée avec l’arrivée de la E46 M3 et ses exigences propres.

Le point faible est le double vanos. Celui doit apporter une accélération continue entre les plus bas régimes jusqu’au plus extrêmes, a contrario de la 3 litres qui est violente passé les 5000 tours/minute.

Moteur en marche puis coupure moteur, un « Pshitt » doit se faire entendre a l’avant de la voiture, la ou est précisément le vanos. Si ce n’est pas le cas, il y a un problème.

Des bruits plus ou moins fort peuvent venir du moteur, avec comme particularité, des bruits de diesels. Il ne s’agit pas du vanos, mais tout simplement de la tension de la chaîne de distribution dont il faut veiller, grâce au galet tendeur. Cette opération peut se faire en concession assez facilement.

Il faut aussi savoir que BMW ne possède que très rarement l’outillage, les compétences et l’envie de réparer un Vanos, le changement standard du bloc étant plus facile et plus lucrative (2500 €).

La boite de vitesse est extrêmement précise, mais son feeling au passage des vitesses est un peu déroutant. Cette boite possède 6 vitesse, dont la dernière est faite pour l’économie de carburant et l’abaissement du niveau sonore sur autoroute. Ceci dit, on peut de part le couple énorme, la passer a partir de 80 km/h et accélérer ensuite. La voiture ne hoquettera pas. C’est une réussite.

Les performances sont détonantes, pour un budget d’achat de 15 a 16 000 €, vous pouvez aisément rivaliser avec des Porsche 993 ou 996 standard de l’époque. Les reprises n’ont rien a envier aux sportives les plus exclusives, seule la vitesse de pointe est bride a 250 chrono pour 270 compteur en cinquième.

La différence a la reprise est flagrante contre le cab, qui est handicapé par son poids, ceci dit, il n’y a rien de ridicule, mais les différences sur le papier sont bien la dans la réalité (testé par votre serviteur :ptdr:.

Exemple d’une accélération maximale depuis la première vitesse jusqu’a des vitesses inavouables…

Première : la voiture s’extrait avec une force inouïe, ça plaque relativement au siège, on s’aperçoit qu’il y a vraiment quelque chose chose sous le capot.

Première/Deuxième : là, le passage de vitesse peut être qualifie de violent si on embraye pour chercher la perf, la voiture peut même décrocher brièvement du train arrière suivant l’état des pneus et de la chaussée.

Deuxième/Troisième : pareil, c’est impressionnant mais moins violent ce passage. La 3 est très impressionnante en accélération. A ce niveau, tout ce qui pouvait encore s’attacher a vous commence a disparaître plus ou moins vite, mais on peut dire qu’il n’y a plus que l’élite qui puisse suivre.

Troisième/Quatrième : petite déception, c’est le passage et la vitesse qui m’impressionne le moins.

Quatrième/Cinquième : changement avec de la « pêche » mais loin de la violence de la 1ere à la 2e. La 5 est une vitesse fascinante, c’est avec celle-là que les vitesses les plus vertigineuses sont atteintes. En accélération, je la compare a la troisième, tant ça monte fort et surtout vite. Passe 5000/5500 trs, on rentre dans un autre monde, le 200 étant dépassé depuis si longtemps et si rapidement qu’on ne s’en préoccupe pas. L’effet de monte en régime est comme l’effet d’un expresso italien, le bruit est dantesque et la, strictement plus rien ne peut vous suivre a part les habituelles sportives bien connues bien sûr…

Sixième : économique mais possédant des dispositions pour du dépassement rapide sans pour autant changer de vitesse. Cette 6 permet des montées de cote d’autoroute sans changer de vitesse a 130.

Consommation :

Là, c’est la cerise sur le gâteau. Compter en 10,50 et 11,50 à 160 km/h avec des pointes épisodiques à 220/240.

Une règle de 3 me gratifia de 10,54 sur un trajet exclusivement autoroutier avec les vitesses précitées.

Ville : pas de données…

Article rédigé par Tom M3.

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Merci Fredo, ca me fait plaisir.

Mais j'aimerais bien lire d'autres essai de particulier, car il n'y a que mon avis malheureusement dans cette section...

Pour le comparo Berline/coupe/cabriolet, j'ai ca a la maison, il faudrait que je le scan. C'est interessant, car il font des tours chronometres entre les 3 vehicules, ainsi qu'un bilan des consos des 3.

La Berline est aux basques du coupe, même si l'avantage est tres léger. Par contre le cabriolet est largue, mais est-ce bien l'essentiel pour ce magnifique cabriolet ?

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