Paul Posté(e) le 14 mai 2022 Signaler Posté(e) le 14 mai 2022 A Bruxelles, la commission de l’environnement du Parlement européen vient d’approuver de manière définitive la vente de véhicules thermiques dans les pays membres de l’UE d’ici 2035. La commission de l’environnement du Parlement européen a tranché. L’interdiction de la vente de nouvelles voitures émettant des gaz polluants dans les pays membres de l’Union européenne à partir de 2035 a été approuvé. Et ce, alors que des pays comme la France ou l’Allemagne demandent un peu plus de temps, craignant une transition trop brutale pour les automobilistes. Bruxelles à même les e-carburants dans le viseur Le résultat du vote doit être ratifié par la session plénière du Parlement européen, où les décisions prises par les députés européens participant à la Commission ne sont généralement pas modifiées. Lire la suite : https://www.autoplus.fr/actualite/bruxelles-interdiction-diesel-2035-578124.html 1
z3m71 Posté(e) le 14 mai 2022 Signaler Posté(e) le 14 mai 2022 Une preuve supplémentaire que nos élus (vous noterez que je n'ai volontairement pas employé le terme élites, tant ce qualificatif semble éloigné de des guignols qui nous gouvernent ... ) sont bien loin de la vraie vie et de nos préoccupations du quotidien !!! C'est quoi déjà la liste des pays hors UE ???
bmw24 Posté(e) le 15 mai 2022 Signaler Posté(e) le 15 mai 2022 (modifié) Par contre, ils approuvent la construction de centrale à bois ou à charbon et l’extraction du lithium, 😡🤔. Il y a bien longtemps que nos « élus « ( qui sont à gerber ) pensent qu’à leur intérêts et non à ceux des peuples et de notre planète. De notre côté, on est pas tout propre non plus avec nos voitures ! https://reporterre.net/La-voiture-electrique-cause-une-enorme-pollution-miniere Comment va faire Porsche qui souhaite développer son e-fuel ? Modifié le 15 mai 2022 par bmw24
Paul Posté(e) le 24 septembre 2022 Auteur Signaler Posté(e) le 24 septembre 2022 Les carburants de synthèse sont-ils plus écologiques que la voiture électrique ? C'est désormais acté, en Europe, les voitures neuves thermiques seront interdites à la vente en 2035. La voiture électrique aura déjà pris le leadership d'ici là, mais d'autres alternatives auront pu émerger d'ici là. Et, pourquoi pas les carburants de synthèses ? Comme vous n’êtes sûrement pas sans le savoir si vous suivez avec assiduité l’actualité automobile, en 2035, les constructeurs auront l’interdiction de vendre des voitures neuves thermiques en Europe. Le texte a été adopté par le Parlement européen, et cette réglementation va bien évidemment profiter à l’industrie de la voiture électrique. Si pratiquement tous les constructeurs ont aujourd’hui entamé leur transition énergétique, certains se posent légitimement la question des alternatives, à l’image de Toyota. En effet, l’avenir semble promis uniquement à la voiture électrique, et les quelques alternatives crédibles qui semblent pointer le bout de leur nez aujourd’hui ne sont pas assez matures pour s’inscrire à court terme comme un autre choix à l’électrique. La voiture à hydrogène, par exemple, intéresse de nombreux constructeurs, mais, pour le moment, le développement de cette technologie reste très en surface, notamment en raison des coûts de développement largement supérieurs à ceux d’une voiture électrique et des inconvénients qu’il en résulte. Lire la suite : https://www.frandroid.com/produits-android/automobile/voitures-electriques/1477066_les-carburants-de-synthese-sont-ils-plus-ecologiques-que-la-voiture-electrique
SpaceGrau08 Posté(e) le 25 septembre 2022 Signaler Posté(e) le 25 septembre 2022 Et là, c'est la drame... : la quantité d’énergie nécessaire pour fabriquer un litre de e-fuel est conséquente, en l’occurrence 20 kWh. 20 kWh, c’est la consommation d’une voiture électrique à 130 km/h sur environ 100 km. En faisant un rapide calcul, on remarque que même si la production de carburant synthétique a un impact environnemental moindre par rapport aux carburants traditionnels, pour une voiture thermique qui consomme par exemple 6,0 l/100 km, il aura fallu donc 120 kWh pour fabriquer ces 6 litres de e-fuel, soit une consommation en électricité cinq fois supérieure à celle d’une voiture électrique pour effectuer la même distance. Plus haut, nous vous avons donné l’exemple de Porsche qui a choisi d’installer son usine-pilote de fabrication d’eFuel au Chili. Pourquoi le Chili ? Car c’est une région particulièrement venteuse et les éoliennes y fournissent 3,5 fois plus d’électricité que si elles étaient implantées en Allemagne. Cette énergie pourrait aussi éviter d’être perdue, car la faible densité de population située à proximité ne permet pas de l’employer directement. Il reste toutefois un inconvénient : le transport du carburant vers l’Europe qui grève le caractère vertueux de l’équation. On en revient donc au chapitre du dessus, où, à terme, le carburant de synthèse aura certainement plus de crédibilité pour le transport maritime ou aérien, deux secteurs où l’électrique semble aujourd’hui peu envisageable à court et moyen terme. Mais une chose semble certaine, en l’état actuel, si les ressources en électricité pour fabriquer du e-fuel ne diminuent pas, il n’y a pas vraiment d’intérêt à privilégier les carburants synthétiques aux voitures électriques. D’autant plus que le prix des carburants de synthèse seront sûrement très chers, à cause de leur production très complexe et très coûteuse. Certaines estimations annoncent un prix doublé par rapport à l’essence. Sans oublier qu’ils continueront tout de même de polluer, en dégageant notamment des oxydes d’azote et autres particules fines. En termes d’émissions de CO2, une récente étude de Transport & Environment conclut que la voiture électrique émet moins de CO2, sur l’ensemble de son cycle de vie, que son homologue thermique. Même si celle-ci roule avec du carburant de synthèse fabriqué à partir d’électricité « propre » (solaire et éolienne). Finalement, que reste-t-il pour les carburants de synthèse ? Pas grand-chose, si ce n’est de permettre aux constructeurs de continuer à proposer des motorisations thermiques.
KOOMICHRIS Posté(e) le 25 septembre 2022 Signaler Posté(e) le 25 septembre 2022 et les petites n'enfants qui creuse des galeries pour récupérer du cobalt a mains nues on en parle? c'est vertueux? 1
GEBm3 Posté(e) le 26 septembre 2022 Signaler Posté(e) le 26 septembre 2022 Il y a 23 heures, SpaceGrau08 a dit : Et là, c'est la drame... : la quantité d’énergie nécessaire pour fabriquer un litre de e-fuel est conséquente, en l’occurrence 20 kWh. 20 kWh, c’est la consommation d’une voiture électrique à 130 km/h sur environ 100 km. En faisant un rapide calcul, on remarque que même si la production de carburant synthétique a un impact environnemental moindre par rapport aux carburants traditionnels, pour une voiture thermique qui consomme par exemple 6,0 l/100 km, il aura fallu donc 120 kWh pour fabriquer ces 6 litres de e-fuel, soit une consommation en électricité cinq fois supérieure à celle d’une voiture électrique pour effectuer la même distance. Plus haut, nous vous avons donné l’exemple de Porsche qui a choisi d’installer son usine-pilote de fabrication d’eFuel au Chili. Pourquoi le Chili ? Car c’est une région particulièrement venteuse et les éoliennes y fournissent 3,5 fois plus d’électricité que si elles étaient implantées en Allemagne. Cette énergie pourrait aussi éviter d’être perdue, car la faible densité de population située à proximité ne permet pas de l’employer directement. Il reste toutefois un inconvénient : le transport du carburant vers l’Europe qui grève le caractère vertueux de l’équation. On en revient donc au chapitre du dessus, où, à terme, le carburant de synthèse aura certainement plus de crédibilité pour le transport maritime ou aérien, deux secteurs où l’électrique semble aujourd’hui peu envisageable à court et moyen terme. Mais une chose semble certaine, en l’état actuel, si les ressources en électricité pour fabriquer du e-fuel ne diminuent pas, il n’y a pas vraiment d’intérêt à privilégier les carburants synthétiques aux voitures électriques. D’autant plus que le prix des carburants de synthèse seront sûrement très chers, à cause de leur production très complexe et très coûteuse. Certaines estimations annoncent un prix doublé par rapport à l’essence. Sans oublier qu’ils continueront tout de même de polluer, en dégageant notamment des oxydes d’azote et autres particules fines. En termes d’émissions de CO2, une récente étude de Transport & Environment conclut que la voiture électrique émet moins de CO2, sur l’ensemble de son cycle de vie, que son homologue thermique. Même si celle-ci roule avec du carburant de synthèse fabriqué à partir d’électricité « propre » (solaire et éolienne). Finalement, que reste-t-il pour les carburants de synthèse ? Pas grand-chose, si ce n’est de permettre aux constructeurs de continuer à proposer des motorisations thermiques. mais en fait rien de nouveau.. on le sait depuis le début. On s'évertue à vouloir créer des carburants de synthèse. Or pour les créer, puisqu'ils ne sont pas carburant à l'état naturel, faut de l'énergie, beaucoup d'énergie. Hydrogène compris. Tout n'est que grosse perte de rendement, et très loin du compte vs utilisation du courant électrique à la source.
SpaceGrau08 Posté(e) le 26 septembre 2022 Signaler Posté(e) le 26 septembre 2022 (modifié) Eh oui, on veut toujours se raccrocher à une lueur d'espoir ^^ Parce que mon S65 il va pas sonner pareil à l'électricité !! ^^ Bon heureusement j'ai l'option S676, le son artificiel dans les enceintes sera plutôt de qualité correcte! 🥲 Alors qu'on l'a déjà la solution! : Modifié le 26 septembre 2022 par SpaceGrau08 3
Paul Posté(e) le 14 mars 2023 Auteur Signaler Posté(e) le 14 mars 2023 Les carburants de synthèse sont-ils plus écologiques que la voiture électrique ? C'est désormais (presque) acté, en Europe, les voitures neuves thermiques seront interdites à la vente en 2035. La voiture électrique aura déjà pris le leadership d'ici là, mais d'autres alternatives auront pu émerger d'ici là. Et, pourquoi pas les carburants de synthèses ? C'est ce que veulent l'Allemagne et l'Italie, soutenus par Porsche et Ferrari. Mais sont-ils réellement plus écologiques que la voiture électrique ? Comme vous n’êtes sûrement pas sans le savoir si vous suivez avec assiduité l’actualité automobile, en 2035, les constructeurs auront l’interdiction de vendre des voitures neuves thermiques en Europe. Le texte a été adopté par le Parlement européen et la Commission européenne. Cette réglementation va bien évidemment profiter à l’industrie de la voiture électrique. Si pratiquement tous les constructeurs ont aujourd’hui entamé leur transition énergétique, certains se posent légitimement la question des alternatives, à l’image de Toyota. En effet, l’avenir semble promis uniquement à la voiture électrique, et les quelques alternatives crédibles qui semblent pointer le bout de leur nez aujourd’hui ne sont pas assez matures pour s’inscrire à court terme comme un autre choix à l’électrique. Lire la suite : https://www.frandroid.com/produits-android/automobile/voitures-electriques/1477066_les-carburants-de-synthese-sont-ils-plus-ecologiques-que-la-voiture-electrique
Paul Posté(e) le 14 mars 2023 Auteur Signaler Posté(e) le 14 mars 2023 Nous avons roulé avec une Porsche au e-fuel : est-ce crédible face à la voiture électrique ? Les carburants synthétiques (e-fuel) peuvent-ils être considérés comme étant une énergie neutre en émission de CO2 ? C'est tout l'objet du débat du moment en Europe, mais toujours est-il que plusieurs constructeurs travaillent sur ces e-fuels censés "sauver" le moteur thermique après 2035. Mais dans les faits, est-ce vraiment l'avenir ou bien est-ce qu'il s'agira d'une (petite) alternative à la voiture électrique ? Le carburant de synthèse, cela fait déjà un petit moment que l’on vous en parle sur Frandroid, et cela fait aussi un petit moment que cette énergie suscite notre curiosité, pour diverses raisons. Comme vous n’êtes pas sans le savoir, d’ici 2035, normalement, les ventes de voitures neuves thermiques et hybrides seront interdites. La seule alternative, ce sera donc la voiture électrique, mais aussi toutes les énergies neutres en carbone, comme l’hydrogène par exemple. Sauf que depuis quelques semaines maintenant, certains pays membres de l’Union européenne trouve le texte trop strict, à l’image de l’Allemagne, qui souhaiterait intégrer les carburants de synthèse comme une énergie neutre en carbone et ainsi « sauver » le moteur thermique en Europe après 2035. Lire la suite : https://www.frandroid.com/produits-android/automobile/voitures-electriques/1634301_nous-avons-roule-avec-une-porsche-au-e-fuel-est-ce-credible-face-a-la-voiture-electrique
Paul Posté(e) le 15 mars 2023 Auteur Signaler Posté(e) le 15 mars 2023 Les carburants de synthèse ont aussi le soutien de BMW Le patron du groupe BMW, Oliver Zipse, comme son homologue de Volkswagen, Oliver Blume, souhaite le développement des carburants de synthèse. Une façon de rendre plus vertueux les moteurs thermiques et de ne pas dépendre d'une seule technologie. Tout en ayant de fortes ambitions électriques, BMW n'oublie pas pour autant le thermique et notamment les carburants de synthèse. En effet, Oliver Zipse, le patron du groupe à l'hélice, a déclaré : "La seule façon d'apporter une contribution substantielle" à la baisse des émissions de CO2 par les moteurs thermiques "est d'utiliser des carburants synthétiques et je suis d'accord avec des collègues qui soutiennent fortement cela." Pour lui, "le principal effet des e-carburants concerne les modèles existants", ajoutant que les moteurs de la gamme BMW "sont préparés pour ça". Il y a deux jours, le patron de Volkswagen et de Porsche, Oliver Blume, a plaidé en faveur des e-carburants qui peuvent "jouer un rôle complémentaire utile pour le grand nombre de voitures existantes et les segments de niche." Lire la suite : https://journalauto.com/constructeurs/bmw-plaide-aussi-pour-les-carburants-de-synthese/ 1
Paul Posté(e) le 27 mars 2023 Auteur Signaler Posté(e) le 27 mars 2023 La France veut bloquer à l’adoption de l’e-fuel en Europe Alors que l’Allemagne et l’Union européenne semblent avoir trouvé un accord le 25 mars sur l’e-fuel, la France veut s’opposer à valider le règlement modifié. Le 7 mars 2023, les ministres des Transports des différents pays membres auraient dû signer l’accord européen visant à interdire la commercialisation des moteurs thermiques en 2035. Sauf que l’Allemagne a fait volte-face, la veille de la signature, pour tenter d’imposer une modification du texte afin d’autoriser les moteurs thermiques basés sur la technologie e-fuel. Le ministre des Transports allemand a réussi à convaincre d’autres pays membres de s’associer à la démarche pour proposer une modification du règlement européen. Après plusieurs échanges, l’Allemagne et l’Union européenne sont tombés d’accord pour présenter le texte modifié aux ambassadeurs des 27 pays membres ce lundi 27 mars, pour une validation le mardi 28 mars 2023 du règlement par les ministres concernés. Excepté que désormais, c’est la France qui veut faire blocage contre l’ajout de cet « amendement Porsche », comme certains l’ont déjà renommé. Clément Beaune, Ministre délégué chargé des Transports, s’est exprimé ce dimanche 26 mars sur Twitter en indiquant que le texte n’a pas été changé et qu’il ne le sera pas pour intégrer les carburants de synthèse (e-fuel). Lire la suite : https://www.numerama.com/vroom/1318580-la-france-veut-bloquer-a-ladoption-de-le-fuel-en-europe.html 2
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