Test d'endurance au Nürburgring : Matthias Malmedie au volant de la BMW i4 M50

[Paul]

Que vaut une voiture électrique comme la BMW i4 M50 sur un circuit de course ? Matthias Malmedie répond à cette question avec une vidéo détaillée de la boucle nord du Nürburgring, car il a envoyé le Gran Coupé de 544 ch dans l'enfer vert. Il ne fait aucun doute que la voiture électrique 4 ne manque pas de puissance : selon les données d'usine, il ne faut que 3,9 secondes pour passer de 0 à 100 km/h et grâce à un couple de 795 mètres Newton, la poussée est toujours suffisante, même dans les plages de vitesse élevées. Les questions sont donc différentes : L'énergie stockée dans la batterie d'une capacité d'un peu plus de 80 kWh suffira-t-elle pour trois tours de circuit à plein régime sur la Nordschleife - et la technique résistera-t-elle à une telle sollicitation permanente ?

La réponse à la deuxième question apparaît dès le premier tour, à partir du tronçon Bergwerk, car c'est là que la BMW i4 M50 commence pour la première fois à réduire sa puissance : après plusieurs kilomètres à plein régime, la pleine puissance de 544 ch n'est plus mise à disposition, afin de ne mettre en danger ni la durée de vie de la batterie lithium-ion ni celle des moteurs électriques par une surchauffe. Ce programme de protection est bien sûr loin d'être utile sur le circuit, mais pour l'utilisation à long terme du véhicule, cette solution est sans aucun doute judicieuse.

La pertinence de ce type de restrictions pour la pratique de la conduite reste une question hautement subjective : seule une infime partie des clients roule régulièrement sur circuit et, au quotidien, les situations dans lesquelles il est possible de faire appel à la pleine puissance de la BMW i4 M50 de manière aussi répétée que sur une boucle nord du Nürburgring en grande partie vide sont extrêmement rares.

Si l'on veut vraiment aller à la limite sur un circuit fermé, il est préférable d'opter pour une voiture thermique comme la BMW M3 Competition (G80), et pas seulement en raison de sa capacité de charge permanente plus élevée : le châssis, la direction et les freins sont également conçus de manière beaucoup plus conséquente pour une utilisation dans la zone limite et offrent donc au conducteur une expérience de conduite beaucoup plus intense.

La consommation calculée par Matthias Malmedie est également intéressante : sur la boucle nord du Nürburgring, la BMW i4 M50 a consommé un peu plus de 50 kWh aux 100 kilomètres. Les tests longue distance impressionnants de Björn Nyland montrent que la i4 peut aussi être conduite de manière nettement plus économique au quotidien, à un rythme tout à fait soutenu.

Source : https://www.bimmertoday.de/2022/07/22/nurburgring-hartetest-matthias-malmedie-im-bmw-i4-m50/