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BMW i4 M50i : revue de presse - Est-ce la tueuse de Tesla que nous attendions ?


Paul

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La BMW i4 est un bouche-trou. Mais s'il s'agit d'un bouche-trou, alors nous avons beaucoup de raisons de nous enthousiasmer pour les BMW électrifiées du futur. Mais avant de prendre de l'avance, revenons un peu en arrière. BMW a mal interprété la situation lorsqu'elle a annulé son programme de F1, réduit ses dépenses et créé BMWi. Le concept était parfait, mais les produits qui en ont résulté (une excellente citadine à l'attrait et à l'autonomie limités, suivie d'une voiture GT avec laquelle il était difficile de vivre) étaient des acteurs à faible volume qui n'ont pas eu d'impact réel sur le marché. Avec le recul, la voiture que nous avons sous les yeux aujourd'hui est celle que nous attendions et que BMW aurait probablement dû construire il y a des années. Mais peut-elle être à la hauteur de ce que l'on attendait depuis dix ans ?

Basée sur une plateforme qui sous-tend à la fois la gamme de la série 4 à moteur à combustion interne et les nouveaux modèles i4 entièrement électriques, la BMW i4 est un produit intrinsèquement imparfait. Des compromis sont exposés dans les performances, l'autonomie et même la dynamique de la suspension au fur et à mesure que nous apprenons à connaître la voiture. Mais ce qui est amusant avec la i4, c'est qu'il s'agit d'une BMW, avec ou sans défauts. Il y a une qualité globale de l'expérience de conduite qui, associée à une stratégie de prix agressive (65 900 $ de base), fait immédiatement de la i4 l'une des voitures électriques les plus attrayantes en vente aujourd'hui.

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La gamme et l'anxiété

La raison pour laquelle notre BMW i4 M50 était équipée des roues et pneus 20″ en option qui dégradent l'autonomie de 70 kilomètres était un peu bizarre. Apparemment, BMWNA l'a pensé aussi et a apparemment éliminé cette option de la gamme, faisant de 435 kilomètres l'autonomie officielle, quelles que soient les options que vous cochez. C'est une bonne chose car la i4 M50i a besoin de toute l'autonomie qu'elle peut avoir étant donné que le Model 3 Performance a une autonomie de 507 kilomètres et 538 kilomètres sur le modèle Long Range.

Si vous recherchez une plus grande autonomie pour la gamme i4, voici comment les choses se présentent :

  • 485 kilomètres - BMW i4 eDrive 40 avec roues de 18 pouces
  • 454 kilomètres - BMW i4 eDrive 40 avec roues de 19 pouces (pneus performance)
  • 435 kilomètres - BMW i4 M50 avec roues de 19 pouces (pneus performance)
  • 365 kilomètres - BMW i4 M50 avec roues de 20 pouces (pneus haute performance) - Sur notre voiture d'essai mais actuellement non disponible.

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Bien que le besoin quotidien d'une telle autonomie soit discutable, notre temps avec la i4 M50i a coïncidé avec quelques voyages dans le Wisconsin et le Michigan. Cela nous a permis de constater que l'autonomie de 365 kilomètres est trop faible pour ces cas d'utilisation, mais aussi que le réseau de recharge est encore très faible aux États-Unis.

Même dans les grandes villes comme Chicago, la disponibilité de chargeurs accessibles (c'est-à-dire pas dans les parkings) est scandaleusement mauvaise. Je ne peux m'empêcher de repenser à notre test de la Tesla Model S il y a sept ans et à la façon dont, même à l'époque, le réseau de superchargeurs de Tesla a permis de vivre sans drame avec cette voiture.

Si l'on met de côté le problème de l'autonomie lors des voyages, vivre avec la i4 au quotidien était extraordinairement simple. La i4 peut atteindre 200 kW via un chargeur rapide DC, ce qui lui permet de recharger jusqu'à 145 kilomètres d'autonomie en 10 minutes. Officiellement, il est possible de faire passer la batterie de 10 à 80 % en 31 minutes. Le chargeur résidentiel L2, plus courant, peut atteindre 11 kW sur la i4, ce qui signifie qu'elle passera de 0 à 100 % en un peu moins de 8 heures.

Mais attention. Le branchement dans une prise murale typique est douloureusement lent avec jusqu'à 6 kilomètres par heure de charge. Cela signifie qu'une i4 presque morte mettra des jours à se recharger complètement. Il est donc judicieux d'installer un chargeur L2 à la maison si vous envisagez d'acheter une i4.

Dans nos tests, nous avons trouvé que les estimations d'autonomie de BMW étaient très conservatrices, car nous avons régulièrement vu des charges complètes avec une autonomie d'environ 280 - plus de 80 kilomètres de plus que l'estimation officielle.

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BMW i4 M50i - Ce n'est pas une M

Ce n'est pas une voiture M. Bien sûr, nous savions cela avant de passer notre semaine avec la BMW i4 M50i entièrement électrique. Mais étant donné le nombre de chroniqueurs qui ont été déroutés par le nom et la position dans la gamme (je vous regarde, BMW), répétons-le avant d'aller plus loin. Parce qu'à la seconde où vous tournez le volant et que vous ressentez une absence totale de retour d'information de niveau M, vous ne pouvez que vous en rendre compte.

Nous allons nous y attarder un instant car ce manque de retour d'information et de pondération naturelle est impardonnable à nos yeux. Les voitures électriques, qu'il s'agisse d'une Tesla Model 3 ou même du nouveau camion Rivian R1S, ont un retour d'information plus naturel et plus nuancé calibré dans l'expérience de conduite que ce que nous avons trouvé dans la i4 M50. Cependant, même si ce retour d'information manque, une fois que vous vous êtes acclimaté à l'expérience, il y a toujours une précision ici.

La confiance doit être établie car vous avez vraiment peu de retour d'information pour vous dire ce que fait la voiture et où sont les limites. Heureusement, les limites sont incroyablement élevées. Le système de transmission intégrale déplace le couple de façon transparente en répondant (en quelques millisecondes) aux problèmes d'adhérence, donnant à la i4 M50 des niveaux d'adhérence qui semblaient impossibles il y a seulement dix ans.

La somme de la batterie de 83,9 kWh située en bas, des 536 chevaux et de l'énorme adhérence signifie que la i4 M50 peut battre une M4 dans la plupart des scénarios de feu rouge. L'immédiateté du couple et l'implacabilité de la puissance délivrée sont des caractéristiques qu'une voiture à moteur à combustion interne ne pourra jamais égaler.

Contrairement à Mercedes et Audi, la i4 est basée sur une plateforme destinée à soutenir tout ce qui va de la série 2 au X7. Bien que quelques signes le trahissent (la hauteur et le tunnel de transmission redondant), BMW a bien réussi à dissimuler cette stratégie EV non personnalisée.

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La technologie et l'écran géant

BMW est tombé dans le piège commun qui consiste non seulement à augmenter les capacités technologiques, mais malheureusement à augmenter la complexité de l'interface utilisateur. Qu'il s'agisse de faire défiler trois rangées d'applications sur un écran court et large ou d'utiliser des points de contact et des interactions incohérents, l'iDrive 8 constitue un recul en matière de convivialité. Et je ne parle même pas de l'élimination des commandes physiques pour le système de climatisation.

La bonne nouvelle est que CarPay fonctionne parfaitement.

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Vivre avec la BMW i4 M50

Si l'on fait abstraction de l'inégalité du réseau de recharge, du manque de retour d'information au niveau M et d'un iDrive trop compliqué, la i4 M50 est une voiture incroyablement attrayante. La finition est superbe, tout comme l'agencement général de la i4. Le hayon est massif et constitue une belle amélioration par rapport au coffre standard d'une Série 3.

A bien des égards, c'est le tueur de la Tesla Model 3 que beaucoup d'entre nous attendaient. La i4 M50 offre des niveaux de qualité, de design et d'ingénierie dignes de BMW et se distingue immédiatement de la Model 3. Bien que ses performances soient à la traîne de celles de la Model 3, son temps de 0 à 60 secondes ne laisse rien à désirer. Elle offre également tout cela avec une qualité, un design et des performances qui inspirent confiance, ce que la Tesla ne peut pas faire.

Opterions-nous pour la i4 M50 plutôt que la M440i ? Si l'on fait abstraction des problèmes d'infrastructure de recharge que nous connaissons aux États-Unis, la i4 est un produit très convaincant qui ressemble à un aperçu de l'avenir. Mais pour nous, cela reste un aperçu. C'est un produit imparfait dans une période de transition pour la marque qui suit la formule classique de BMW tout en regardant vers l'avenir. Malheureusement, ce futur n'est pas tout à fait là. Ce qui l'est en revanche, c'est l'excellente BMW M440i à essence.

 

Source : https://www.bimmerfile.com/2022/08/15/bmw-i4-m50i-review-is-this-the-tesla-killer-weve-been-waiting-for/

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à l’instant, Sebbike78 a dit :

Apparemment d'après un essai dans Sport Auto, la conclusion n'est pas terrible ! C'est sûrement une bonne voiture, mais pas une ///M 

 

 

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